JCC 2017 : Le programme

Cérémonie d'ouverture au Colisée de Tunis © Claire Diao
Cérémonie d'ouverture au Colisée de Tunis © Claire Diao

Du 4 au 11 novembre 2017 se tient la 28e édition des Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie). Ce festival bi-annuel promeut l'Afrique et le Moyen-Orient depuis 1966, date de création par le critique de cinéma Tahar Cheriaa, et est devenu annuel depuis 2014.

 

Pour ses 51 ans, les JCC mettent à l'honneur quatre pays invités : l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Argentine et la Corée du Sud. Le festival rend également hommage aux professionnels tunisiens disparus cette année tels que Samir Farid, Abdelaziz Frikha, Kalthoum Bornaz et Ali Ben Abdallah. Des sélections de films hors-compétition, des séances spéciales, un Regard sur le cinéma tunisien, une programmation Carthage Ciné-Promesse, Cinémas du Monde et Cinéma et Mémoire (dont le lancement officiel de la Cinémathèque Tunisienne et une carte blanche TV5 Monde dédié à Frantz Fanon) complètent cette riche programmation 2017.

 

FICTION

 

Côté compétition fiction, 14 longs-métrages et 15 courts-métrages seront jugés par le cinéaste palestinien Michel Khleifi, l'actrice franco-camerounaise Félicité Wouassi, l'actrice tunisienne Rabiaa Ben Abdallah, le cinéaste argentin Pablo César, la cinéaste égyptienne Kamela Abou Zekry, le cinéaste franco-sénégalo-guinéen Mama Keïta, et le cinéaste marocain Hassan Ben Jelloun.

 

12 longs-métrages sur 14 proviennent d'Afrique : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (Algérie), Félicité d'Alain Gomis (Sénégal), Headbang Lullaby d'Hicham Lasri (Maroc), Inxeba (The Wound) de John Trengove (Afrique du Sud), La belle et la meute de Kaouther Ben Hania (Tunisie), Miraculous Weapons de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun), Mustafa Z de Nidhal Chatta (Tunisie), Sheikh Jackson d'Amr Salama (Egypte), The Train of Salt and Sugar de Licinio Azevedo (Mozambique), Vent du Nord de Walid Mattar,  Volubilis de Faouzi Bensaïdi (Maroc) et Wallay de Berni Goldblat (Burkina Faso). 

 

11 courts-métrages sur 15 ont également été produits sur le continent : Antananarivo Tiako Ianao d'Haminiaina Rakotoarivony (Madagascar), Affabilité d'Ahmed Nader (Egypte), Apnée d'Insaf Arafa (Tunisie), Aya de Moudiha Fedila (Tunisie), Dem Dem ! de Pape Bouname Lopy, Marc Recchia et Christophe Rolin (Sénégal), Fallou d'Alassane Sy (Sénégal), , M-001 de Franck Onouviet (Gabon), Tikitat-A-Soulima d'Ayoub Layoussifi (Maroc), Sacrilège de Christophe Saber (Egypte), Les secrets des vents d'Imène Alnasiri et Un homme deux théâtres d'Aïssa Djouamaa et Rabah Slimani (Algérie).

 

DOCUMENTAIRE 

 

Côté compétition documentaire, 14 longs-métrages et 8 courts-métrages seront jugés par le cinéaste belge Thierry Michel, la cinéaste égyptienne Jihan El-Tahri, le critique de cinéma sénégalais Baba Diop, le directeur photo tunisien Tarek Ben Abdallah et le critique de cinéma américain Gerald Peary.

 

9 longs-métrages sur 14 proviennent d'Afrique : Au-delà de l'ombre de Nada Mezni Hafaiedh (Tunisie), La bataille d'Alger, un film dans l'histoire de Malek Bensmaïl (Algérie), Couscous: les graines de la dignité d'Habib Ayed (Tunisie), Force majeure de Mohamed Siam (Egypte), Gafsa année zéro de Nejia Ben Mabrouk (Tunisie)Kemtiyu-séex Anta d'Ousmane William Mbaye (Sénégal), Koro du Bakoro de Simplice Hermane Ganou (Burkina Faso), Maman Colonelle de Dieudo Hamadi (RDC), Ouaga Girls de Thérèse Traoré Dahlberg (Burkina Faso).

 

6 courts-métrages sur 8 ont été produits sur le continent : Cloch'Art de Manel Katri (Tunisie), Jackenson de Linda Leila Diatta et Jean-Marc Poteau (Niger), Né en prison de Henriette S Hangnanmey (Togo), Quatre ans après de Julie Anne Melville (Madagascar), Sculpting in time... Nagy Shaker de Youssef Nasser (Egypte), Une lettre à Paxy de Tshoper Kabambi (RDC).

 

 

PREMIERE OEUVRE

 

La compétition ne serait pas complète si, à l'instar du Prix Oumarou Ganda au Fespaco ou de la Caméra d'Or au Festival de Cannes, les JCC ne primaient pas de premier film. C'est le cas avec la compétition Première Œuvre Prix Tahar Cheriaa, nommé d'après le fondateur du festival et critique de cinéma décédé en 2010. Décerné par l'économiste tunisien (et ancien vice-président de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs - FTCA), Hakim Ben Hamouda, l'actrice sénégalaise Rokhaya Niang et la cinéaste égyptienne Hela Lofti, le prix Tahar Cheriaa primera le meilleur premier film en compétition cette année.