A l’occasion du 25e Fespaco axé sur les formations de cinéma, le premier focus de ce numéro d’Awotélé interroge l’impact de ces cursus sur la création de nouveaux courants cinématographiques.
Majoritairement formés à l’étranger, de l’IDHEC français, à l’UCLA américain et au VGIK russe (durant la colonisation française, le décret Laval avait empêché les tournages “autochtones” sur le continent), les pionniers du cinéma en Afrique ne perdaient pas de vue l’opportunité que leurs pairs pourraient, un jour, se former sur le continent.
Leur vœu fut exaucé à plusieurs reprises avec la création du Higher Cinema Institute du Caire (1959), l'Institut Africain d'Études Cinématographiques de Ouagadougou (1976) ou le National Film and Television Institute d’Accra (1978). Les années 2000 virent quant à elles fleurirent des écoles aux quatre coins du continent, et des sections cinémas dans les universités publiques.
Dans un second focus, Awotélé interrogera le rôle des critiques écrivant sur des films peu diffusés – combat central de l’existence de cette revue que vous tenez entre les mains !
Enfin, en écho au 50e anniversaire des Journées Cinématographiques de Carthage où fut lancé notre 5e numéro, un flashback mettra à l’honneur cet événement du Nord du continent qui, après avoir tenté une annualisation, reviendra à son calendrier initial : tous les deux ans.
Bonne lecture et à très bientôt,
Le comité éditorial